C’est un cas d’inceste attribué à un homme d’une trentaine d’années qui vient d’être arrêté. Il est accusé d’avoir enceinté la fille de son grand frère et ensuite d’être responsable de l’interruption de la grossesse.

Laye Sékou Condé, le nom du présumé, n’a pas reconnu les faits qui lui ont été reprochés. Il a été présenté ce lundi 7 juin à la presse par l’OPROGEM en compagnie de son présumé complice, un infirmier.

Selon le Commissaire Ibrahima Henry Fak, chef de département Office de Protection du Genre, Enfance et Mœurs, c’est à travers un appel anonyme que son service a été alerté depuis le quartier Kipé dans la commune de Ratoma.

Le présumé coupable laye Sékou Condé âgé de 36 ans, père de six enfants et chauffeur de profession qui aurait eu des relations intimes avec sa fille de quinze ans jusqu’à avoir une grossesse qui a été par la suite avorté avec la complicité d’un médecin.

« D’après mon entretien avec la fille, elle m’a dit que c’est son père qui l’a enceintée, mais le père ne veut pas reconnaitre la grossesse avant l’avortement. Et puis c’est après l’avortement qu’il y a eu un cas d’inceste entre lui et sa fille ».

Dans un premier temps le présumé violeur avait nié les accusations portées contre lui ont été reprochés, mais dès après l’interpellation du médecin qui a pratiqué l’avortement clandestinement, il était dans l’obligation de tout avoué. Il affirme avoir entretenu trois fois des relations intimes après l’avortement de la grossesse dont il n’était pas l’auteur

« J’ai eu des relations intimes trois fois avec elle après l’avortement. Je demande aux autorités de me pardonner. C’est Dieu qui a voulu que ça se passe ainsi ».

Le présume complice Lansana Touré, médecin de son état domicilié au quartier concasseur a effectué l’avortement sur la fille au premier mois après avoir été saisi par le présumé père violeur, avec une somme de 500.000 francs guinéen

« Je lui ai dit c’est une enfant de 15 ans, donc elle ne pouvait pas supporter cette grossesse. Et c’est aussi de son père, ça c’est honteux. Et si on laisse cette grossesse évolué ça va jouer sur l’histoire de la fille, partout où elle passe les gens vont dire qu’elle a été enceintée par son père. Et ça ce n’est pas bon. Il a dit en tout cas on est venu interrompre cette grossesse ».

D’après la médecine légale, la fille souffre d’une défloraison ancienne, avec une infection très aigue. Cependant, des partenaires de l’OPROGEM sont engagés auprès de la fille pour une prise en charge sanitaire.

Quant au présumé violeur et son complice seront déférés devant les tribunaux dans les jours qui suivent, a fait savoir le commissaire, en charge de l’affaire.

Sylla Youn, pour earthguinea.org   

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