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#UNCCDCOP13 : Session de dialogue ouvert avec la société civile sur le thème »TERRE & CLIMAT »

#UNCCDCOP13 Ordos, Chine

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Les participants à la COP 13 de la CNULD se sont réunis en séance plénière pour un dialogue avec les organisations de la société civile (OSC), axé sur le thème “Terre et climat”.

Monique Barbut, secrétaire exécutive, CNULD, a ouvert le dialogue en rappelant l’inclusion de la société civile dans les discussions de la CNULD depuis 1997, qualifiant cela de «décision judicieuse». Elle a fait observer que les OSC sont les principaux acteurs responsables de la mise en œuvre de la Convention, car ils travaillent en étroite collaboration avec les acteurs locaux et sont en mesure de servir de passerelle pour le flux de connaissances entre le gouvernement et les communautés locales.

Le modérateur Liu Fangfei, ambassadeur des zones arides de la CNULD, Chine, a présenté la campagne ‘Green Handkerchief’, conçue pour lutter contre le changement climatique en encourageant le remplacement des mouchoirs jetables par des mouchoirs réutilisables. Dans son allocution d’ouverture, Bariş Karapinar, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a déclaré que les émissions des secteurs de l’agriculture, de la foresterie et autres utilisations des terres sont l’un des plus importants contributeurs au changement climatique. Notant que les sols sont d’importants puits de carbone, il a exhorté leur protection et a mis en relief les synergies entre l’adaptation et l’atténuation dans la gestion durable des terres (GDT). Dans sa conclusion, il a reconnu les efforts fournis par les OSC sur le terrain dans les domaines de l’atténuation du, et de l’adaptation au changement climatique.

Diallo Ahmed Sékou, Association pour la formation et l’appui au Développement, Mali, parlant au nom du GROUPE AFRICAIN, a affirmé qu’il est possible de relever les défis économiques et environnementaux auxquels l’Afrique est confrontée. Il a décrit un projet sur la gouvernance de l’environnement, mené au Mali, qui a permis de bons résultats à travers des activités telles que: la sensibilisation des pouvoirs publics et des autorités locales; la formation au niveau communautaire; la mise en place de groupes communautaires de suivi de l’état d’avancement des activités menées en faveur de l’environnement; et des commissions sur la situation foncière, qui aident à prévenir les différends et les conflits.

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Vũ Thi Bích Hợp, Centre du développement rural durable, Viet Nam, parlant au nom du GROUPE des États asiatiques, a montré des photos des récentes inondations survenues en Inde et au Viet Nam, et a souligné les impacts du changement climatique et de la dégradation des terres auxquels sont confrontés la plupart des pays asiatiques. Présentant un projet biologique pilote mené en milieu rural au Viet Nam, utilisant des pratiques durables dans le domaine de l’élevage des porcs, elle a recommandé que la CNULD intègre certaines pratiques exemplaires des ONG dans son Cadre stratégique et englobe les OSC dans le financement de la neutralité de la dégradation des terres (NDT).

Juan Riet, Uruguay, parlant au nom du GRULAC, a parlé d’une initiative qui se déroule dans la région semi-aride du Brésil, qui vise à améliorer les capacités des populations locales, l’accent étant mis sur l’approvisionnement en eau. Il a déclaré que les activités, telles que l’établissement de réseaux familiaux pour la collecte de l’eau, et la sensibilisation, ont entraîné une augmentation de la disponibilité de l’eau, une amélioration de la fertilité des sols et un déboisement nul, et a appelé à une participation accrue des communautés locales dans l’établissement des politiques nationales.

Sophiko Akhobadze, Centre régional de l’environnement pour le Caucase, Géorgie, parlant au nom du GROUPE DES ÉTATS DE L’EUROPE DE L’EST, a parlé d’un projet appliquant la GDT dans l’objectif d’atténuer la dégradation des terres dans les zones rurales et de prévenir la pauvreté en Géorgie, financé, en partie par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Elle a souligné que le dit projet a restreint l’établissement des objectifs de NDT à huit groupes locaux inclusifs et a augmenté les fermes dirigées par des femmes, faisant passer leur nombre de zéro à 42. Elle a mis en exergue le rôle crucial des OSC dans la GDT et a souligné que l’accès des pauvres à la propriété foncière est essentiel pour atteindre les ODD.

Robert Tansey, Conservation de la nature, parlant au nom des ÉTATS D’EUROPE OCCIDENTALE ET AUTRES ÉTATS, a qualifié le changement climatique de l’un des défis les plus urgents de ce siècle, défi qui menace d’annuler des décennies de travail de conservation, dans les pays en développement et les pays industrialisés. Il a mis en relief le potentiel des solutions fondées sur la nature pour atténuer les défis posés aux terres, à l’eau douce, aux villes et aux océans, et a cité les OSC comme partenaires essentiels pour y parvenir.

Andrew Lesa, Nouvelle-Zélande, parlant au nom des JEUNES, a exprimé son opinion que non seulement les jeunes universitaires, mais également les jeunes agriculteurs, les jeunes autochtones et les jeunes marginalisés, y compris les personnes handicapées et les personnes sans emploi, devraient être inclus dans la «révolution verte». Il a appelé à un soutien supplémentaire aux jeunes, de la part des secteurs public et entrepreneurial et à une concentration plutôt sur la «ruralisation», que sur l’urbanisation, comme solution aux impacts du changement climatique.

La session a été enrichie par la contribution des participants. Vous trouverez ci -joint la bulletin IISD, la synthèse des discussions.

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