Adoptée le 21 mars 2012 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la journée internationale des forêts est l’occasion de célébrer la forêt dans sa diversité et de faire prendre conscience de l’importance des différents types de forêts. Le thème de cette année est ‘’Forêts et Villes Durables’’.
L’ONG Femmes, Pouvoir et Développement-FEDEP a célébré la journée mondiale des forêts au Jardin Botanique de la Camayenne le 21 mars 2018.
En tant qu’organisation accréditée par la convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification et la sécheresse (CNULD), nous nous engageons pour la protection des forêts.
Selon des estimations, 6 milliards de personnes, l’équivalent de 70% de la population mondiale, vivront dans des villes en 2050. Mais l’urbanisation croissante ne doit pas nécessairement être synonyme de villes polluées. Cette année, la célébration de cette Journée est consacrée aux forêts et aux villes durables, sous le slogan « Faisons de nos villes des lieux plus verts et plus sains, où il faut bon vivre ! » source FAO
La ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Mme Assiatou BALDE a pris part à cette célébration qui a mobilisé les médias, les acteurs de la société civile, les corps des conservateurs de la nature.
Dans son discours de circonstance, elle indiqué ‘’ Nous invitons les citoyens à prendre davantage conscience du rôle et de l’importance des arbres et des forêts tant sur le plan écologiste que sur le plan social au niveau des villes. Les forets ont une grande importance de capacité de stockage du carbone contribuant ainsi à atténuer les effets du changement climatique’’.
La ministre, invite les citoyens à planter un arbre dans chaque concession pour élargir l’espace vert dans les villes « L’avenir de nos villes et villages dépendent en grande partie de l’existence de l’espace vert qui sont des poumons purifiants l’air, atténuant les effets du changement du climat et chacun doit s’y employer en plantant dans chaque concession des arbres, contribuant à la création et à la protection des forêts urbaines et péri urbaines qui sont dans état de dégradation poussée » suggère-t-elle.
Présidente de l’ONG Femmes, Pouvoir et Développement- FEDEP, Fatoumata Chérif a donné quelques pistes pour sauvegarder nos forêts.
D’entame, l’activiste précise que les femmes doivent être une avant-garde contre le changement climatique. Pour ce faire il faut une prise de conscience mais aussi interdire la coupure abusive des bois « il faut l’interdire et sanctionner, on a des corps conservateurs de la nature qui méritent d’être outillés pour leur permettre d’aller sur le terrain pour exercer leur rôle de gendarme de l’environnement. Les populations doivent prendre conscience il faut qu’elles reboisent, que la loi Fria revienne à l’occasion de chaque activité qu’on plante des arbres. Il faut qu’on voit des arbres dans la ville » suggère-t-elle.
Pour le cas des sociétés minières, Fatoumata Chérif estime qu’il faut limiter la dégradation des sols « elles doivent limiter la dégradation des sols et les restaurer une fois dégradée. Lorsqu’une superficie de terre est dégradée, il faut normalement restaurer deux fois cette superficie, parce que si vous déplacez un agriculteur d’une zone à une autre il sera obligé d’aller ailleurs non seulement habiter là-bas, mais aussi y cultiver. Donc il va doublement dégrader le sol, c’est leur rôle de responsabilité sociétale environnementale. Cela ne peut se faire que lorsque la loi est appliquée » tranche-t-elle.
A l’occasion, des visites de terrains ont été organisées pour sensibiliser les populations sur l’importance des forêts.
Bâti sur 12 hectares, ce jardin d’essai de Camayenne est un héritage de la colonisation française, du temps du premier gouverneur Noël Ballaye, vers 1898, a confié Elhadj Ousmane Bangoura, jardinier à la direction nationale des eaux et forêts affectueusement appelé ‘’Ami de la Nature’’.
A ce jour, la superficie de ce jardin est d’hectares. Malgré le manque de restauration, beaucoup d’espèces rares centenaires résistent au temps. C’est par exemple le cas du mangoustanier importé des îles Moluques, dans le Pacifique.
Des plaidoyers ont été faits à l’endroit des Gouvernants pour la mise en place de solutions alternatives pour rationaliser l’utilisation du charbon de bois, aux sociétés minières pour la restauration des sols et à l’Assemblée Nationale pour la vulgariser des lois portant protection de l’environnement.
Des vidéos d’engagement ont réalisées avec des leaders d’opinion influents
L’ONG FEDEP compte faire des sensibilisations seront faites dans des écoles sur l’importance du reboisement.
Des reportages ont publiés sur les medias : radios, télés, sites, journaux, réseaux sociaux
http://www.actu-elles.info/fatoumata-cherif-cette-jeune-guineennne-tour-monde-profesionnel/
http://guineedecalee.com/scelle-bras-chiants-de-fournee-internationale-forets/
Facebook Direct Live: