A l’occasion de la Journée Internationale de la Liberté de la Presse, le Collectif de Soutien à Amadou Diouldé Diallo (COSADD), a au cours d’une déclaration rendue publique ce lundi, 03 mais 2021, à la maison de la presse, regretté la violation répétée de la liberté de la presse en Guinée.

Selon le COSADD, plusieurs journalistes font objet d’harcèlement judiciaire dont le cas le plus éloquent est celui d’Amadou Diouldé Diallo, illégalement détenu, depuis 66 jours, à la prison de la maison centrale de Conakry.

« Face à cette atteinte à la liberté de la presse, le COSADD, s’est inscrit dans la logique de défendre la loi L002 et accélérer l’ouverture du procès du 13 avril au tribunal de Dixinn.

Après que le procureur eut requis le paiement de 5 millions GNF d’amende, on s’attendait à une liberté provisoire en attendant le verdict. Mais nous avons été surpris de voir notre confrère retourner en prison. Pire encore, M. Diouldé a été arraché de son lit d’hôpital et renvoyé à la prison centrale de Conakry alors que son traitement n’était pas terminé », déplore-t-il.

Plus loin, le COSADD a signalé que la presse guinéenne est en danger. La liberté de la presse qui est l’oxygène de la démocratie, a reculé de 24 points entre 2013 et 2020 en Guinée.

« les journalistes que nous sommes, devons agir pour exiger le respect de la loi. Le COSADD appelle toutes les associations de presse, les organisations de la société civile, les organisations de défense des Droits de l’homme en Guinée à dénoncer l’incarnation illégale d’Amadou Diouldé Diallo et de se dresser contre tout acte allant dans le sens du bâillonnement de la presse », martèle-t-il.

Bolokada Sano pour earthguinea.org

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