En Guinée, plusieurs marchés sont inondés d’ordures malgré les nouvelles stratégies miseS en place par les autorités. Depuis un moment, de nombreux marchés de Conakry et ses périphéries cherchent à se débarrasser des tas d’immondices. C’est le cas par exemple du marché de Km36 où les étalagistes cohabitent avec les ordures.

Une situation qui préoccupe la présidente des femmes vendeuses de légumes et fruits, Madame Doumbouyah Yakha Camara, qui se dit consciente que le marché de Km36 est inondé d’ordures. Face à cette situation, elle lance un appel aux autorités en charge de la lutte contre l’insalubrité pour une solution de rechange.

« En tant que présidente de l’association des femmes, je cherche toujours à mettre de l’ordre dans notre marché. Tout le temps je réclame de l’argent aux femmes vendeuses de fruits et légumes de 1000 francs à 2000 francs en fonction de ce qu’elles vendent, mais c’est insuffisant pour ramasser toutes les saletés ».

Madame Doumbouyah Yakha Camara n’as pas manqué de dénoncer l’incivisme de certains usagers qui déversent les ordures dans les caniveaux.

« Ce qui nous fatigue souvent, c‘est qu’il y a des quartiers qui refusent de s’abonner aux PME, ils viennent jeter les ordures ici alors que nous ne pouvons pas les prendre en charge. Parfois même ils mettent ces ordures dans les caniveaux ».

Il faut rappeler que la gouverneure de Conakry a lancé récemment une campagne de sensibilisation pour l’assainissement. Madame Doumbouyah Yakha Camara demande l’élargissement de ces actions vers leurs localités.

« Nous demandons à l’Etat de nous aider à avoir des équipements pour assainir notre marché. Ils n’ont qu’à nous envoyer un camion pour ramasser les ordures. Nous qui vendons les fruits et légumes là, on a tout le temps des ordures à collecter ».

Il faut souligner que par le passé, les ordures ont provoqué d’énormes dégâts matériels et les pertes en vies humaines durant la période hivernale. Face à cette situation des mesures doivent être engagées pour rendre les lieux publics propres. A défaut, on risque de revivre les mêmes réalités.

A suivre…

Sylla Youn, pour earthguinea.org   

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