20 septembre 2017: un événement parallèle lors du débat général annuel de l’Assemblée générale des Nations Unies (Assemblée générale des Nations Unies) a mis en évidence les progrès actuels vers deux pactes globaux: l’un sur les réfugiés et l’autre sur les migrations sûres, ordonnées et régulières. Les discussions sont un résultat des engagements pris dans la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, qui a été adopté il y a un an au Sommet des Nations Unies pour les réfugiés et les migrants de septembre 2017.

Lors de l’événement parallèle, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté les États Membres à veiller à des approches humaines, compatissantes et axées sur les personnes qui reconnaissent le droit de chacun à la sécurité, à la protection et à l’opportunité. Il a souligné cinq domaines d’action prioritaires, notamment, tout d’abord, le rétablissement du régime international de protection des réfugiés. Il a rappelé aux délégués que la protection des réfugiés est une obligation en vertu du droit international existant et que, même si les pays ont le droit de gérer leurs frontières de manière responsable, ils ont également le devoir de protéger les droits des réfugiés, plutôt que de les abandonner dans des camps surpeuplés et abject pauvreté « . Guterres a en outre appelé: prendre en compte les migrations dans tous les mécanismes d’élaboration des politiques et de coopération internationale; en appliquant pleinement la loi aux trafiquants et aux passeurs d’êtres humains, tout en assurant la protection des victimes; en créant plus de possibilités d’une migration régulière, sécuritaire et légale, car «la migration sécuritaire ne peut pas être limitée à l’élite mondiale» et considérant la coopération en matière de migration à la lumière des besoins changeants du travail dans le paysage mondial de l’emploi, par exemple en ce qui concerne les impacts des technologies de l’intelligence artificielle.

Guiterres a souligné que la migration Sud-Sud dépasse les migrations Sud-Nord, malgré les stéréotypes. Il a noté, par exemple, que peu d’attention est accordée à ceux qui traversent le sud du Soudan en Ouganda, bien qu’ils soient trois fois plus nombreux que ceux qui entrent dans la région méditerranéenne.

Louise Arbour, Représentante spéciale du Secrétaire général pour les migrations internationales, a rendu compte des consultations autour du pacte mondial sur les migrations, qui ont été menées en coopération avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Groupe mondial des migrations. Elle a conseillé aux États membres que le Mexique accueillera une réunion d’inventaire au début de décembre et que le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur les migrations, préparé avec l’OIM, sera publié d’ici la fin de 2017.

Arbour a souligné l’interdépendance des États dans la gestion des migrations mondiales, notant que la plupart des pays sont à la fois des états d’origine, de transit et de destination. Elle a souligné le «lieu explicite» de la migration dans l’Agenda pour le développement durable de 2030 et a souligné que les politiques actuelles sont insuffisantes pour faire face aux migrations irrégulières et aux flux soudains et forcés de personnes. Elle a appelé les États membres à créer des réponses politiques reposant sur «une compréhension sobres de la réalité et les impératifs existants du droit international» et d’éviter les discours qui diabolisent les migrants ou dénigrent leurs contributions.

Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a rendu compte des progrès réalisés dans l’élaboration d’un pacte mondial sur les réfugiés. Il a noté que des discussions thématiques ont eu lieu et que des consultations officielles débuteront en 2018. Il a indiqué que le Cadre global d’intervention en matière de réfugiés, annexé à la Déclaration de New York, a été appliqué dans 11 pays à ce jour: le Costa Rica; Djibouti; Le Salvador; Ethiopie; Guatemala; Honduras; Mexique; Panama; Somalie; Ouganda; et la Tanzanie. Certains de ces pays ont également adopté des instruments législatifs et politiques qui élargissent l’accès des migrants et des réfugiés à l’éducation et au travail et facilitent leur inclusion sociale et économique. Grandi a souligné l’engagement croissant de divers acteurs et institutions, y compris la Banque mondiale, sur cette question,

Le président de l’AGNU, Miroslav Lajčák, a affirmé l’engagement de sa présidence envers les deux pactes mondiaux et prévoyait que les deux seraient adoptés en 2018, en invitant tous les intéressés à poursuivre l’élan actuel.

Le 13 septembre, Lajčák a distribué une lettre des représentants permanents du Mexique et de la Suisse, en tant que co-facilitateurs des consultations intergouvernementales sur le pacte migratoire. Dans la lettre, les co-facilitateurs conseillent aux États membres d’adopter une résolution sur les modalités d’une conférence intergouvernementale sur les migrations, qui a été convenue en 2018 (paragraphe 13 de la résolution 71/280 de l’Assemblée générale des Nations Unies). Les co-facilitateurs fournissent un calendrier de discussions proposé: la diffusion d’un projet à zéro sur la résolution des modalités à partir de la semaine du 25 septembre; une «première lecture» dans l’après-midi du 2 octobre; consultations informelles dans la matinée du 5 octobre; et d’autres consultations informelles dans la semaine du 23 octobre. Le 31 octobre,

Un autre événement parallèle est prévu pour le 22 septembre à New York, organisé par la Mission permanente du Bangladesh et la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP), qui fournira des perspectives régionales sur le pacte migratoire. Les conférenciers de l’événement comprennent les co-facilitateurs, le Représentant spécial Arbour et les chefs de l’OIM et le Groupe mondial des migrations, ainsi que les Secrétaires exécutifs de chacune des commissions régionales des Nations Unies.

UN Leaders Report Progress on Global Compacts on Migration, Refugees

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