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Guinée: les travaux de validation technique du nouveau Code de la Santé Publique lancés à Conakry

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Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSHP) en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a organisé un atelier de validation technique du nouveau Code de la Santé Publique (AVTNCSP). L’activité a été lancé le mardi 26 octobre 2021 dans un réceptif avec l’appui technique et financier de l’UNICEF.

L’objectif général de cet atelier était d’une part, la validation technique du draft du nouveau Code de santé, et d’autre part, la définition des orientations pour les prochaines étapes. Il a regroupé les cadres du Ministère de la Santé, des cadres des ordres professionnels, les cadres du Ministère de la Justice, du Ministère en charges des Finances, du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, le Ministère de l’Action Sociale et des personnes vulnérables, du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, et les partenaires techniques et Financier. 

A cette occasion, le Secrétaire Général du MSHP Sékou Condé, a fait savoir que le monde a toujours été un lieu d’interactions entre les êtres humains et leur environnement physique favorisant parfois la survenue de situations endémiques. C’est pour minimiser les conséquences de ces situations que l’OMS recommande à chaque pays, l’élaboration d’un code de santé publique.

« Il s’agit d’un instrument juridique important pour la protection, la promotion de la santé publique avec comme pour objectifs de concourir à l’amélioration de la santé de l’individu, de la famille, de ma collectivité et des conditions sanitaires minimales, leur permettant de mener une vie sociale et économiquement productive. C’est sur la base de cette orientation que le ministère de la santé a élaboré son premier code de santé publique en 1997 articulés sur les principes de la santé publique, les mesures de la santé publique, l’éthique et la recherche en santé », précise-t-il.

Poursuivant, M. Condé a rappelé que précisément en 2014, à la faveur de la maladie à virus Ebola, on s’est rendu compte que le code de santé n’était plus adapté parce que couvrant un champ trop restreint. Cette situation qui est toujours d’actualité, impose d’avoir un niveau cadre juridique prenant en compte toutes les dimensions de la santé. 

« C’est dans ce cadre qu’a eu lieu la rédaction du nouveau projet dont vous avez posé les premiers jalons. A la lecture de sa version provisoire, le ministère de la santé constate avec satisfaction que les domaines ont été éclatés et élargies à d’autres domaines telsque : les mesures sanitaires générales en lien avec le RSI et les questions environnementales ; les mesures sanitaires spécifiques de protection sanitaire de la famille et de toutes les étapes de la vie, le contrôle sanitaire aux frontières, les professions de santé, les produits pharmaceutiques et la médecine traditionnelle, les établissements de santé publique et privée », explique-t-il. 

De son côté, le représentant intérimaire de l’OMS à cette rencontre Dr. Kouamé Jean Konan, a indiqué que vu  dans les termes de référence, la pratique des soins change chaque année. On a vu dans Ebola, on a vu aussi dans la COVID19 et on avait un code de santé publique qui datait de 1997. Il était important pour le ministère de la santé, de pouvoir actualiser ce code et l’OMS a été heureux d’être  aux côtés du Ministère au nom de tous les partenaires.

«La santé a été inscrite comme un droit, je dirais, inaliénable de tous les guinéens. Pour ce faire, encadrer la pratique de la santé était vraiment important à travers ce code qui serait réactualisé. Je pense que la validation de ce code de santé publique vient vraiment apporter une mise à jour pour que les populations et leurs communautés soient d’avantage protégées », renchérit-il.

A son tour, le conseiller juridique du Ministère de la Santé Souleymane Touré, a mentionné  que cette activité est un long processus qui a commencé depuis 2014, parce que le constat fait à l’époque était que le code de la santé qui nous régit en Guinée actuellement date de 1997. Donc ce code est presque désuet, il est caduc, il n’est pas en phase avec les droits et les obligations qui régissent aujourd’hui notre système de santé. C’est dans ce souci que les autorités du ministère de la santé, ont engagé un long processus de révision de ce code pour pouvoir l’adapter aux nouvelles réalités et aux nouvelles maladies qui nous assaillent à travers le monde et en Guinée particulièrement. 

« Cette activité réunit tous les districts sanitaires c’est-à-dire de la base jusqu’au sommet. Vous avez les Directeurs Régionaux de la Santé (DRS), les Directeurs Préfectoraux de la Santé (DPS), aussi les Directeurs Communaux de la Santé (DCS) et également les départements sectoriels. Parce que, quand on parle du code de santé publique, on parle d’une transversalité de la matière pour régir le système de santé publique. C’est pourquoi vous voyez à nos côtés,  les différents départements intéressés par les questions de santé publique », conclut-il. 

Bolokada Sano pour earthguinea

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