Guinée: avec Ecopoint, vous pouvez échanger désormais vos ordures contre de l’argent, des unités d’appel et pass Internet
À l’occasion du mois de la femme, la rédaction de Mediaguinée a rencontré hier mardi 29 mars 2022, à la grande foire internationale de Conakry (GFIC) à l’esplanade du Palais du Peuple, Fatoumata Chérif, fondatrice de l’initiative Selfie déchet, qui après plusieurs années de sensibilisation et d’assainissement des plages et espaces publics, a mis en place un nouveau volet appelé “Ecopoint” autrement dit point écologique, qui a pour objectif de monnayer les ordures contre de l’argent, des unités d’appel, des pass internet, des boissons et d’autres articles…
Trouvée devant son stand Mademoiselle Fatoumata Chérif, au-delà de rendre la nature moins polluée, a pensé à une redistribution des revenus pour que chacun y trouve son compte.
« Lorsque les déchets ont une importance, nous nous sommes dit il faut les capitaliser, on peut en faire un troc et surtout à travers nos reportages dont la grande décharge publique de concasseur. Nous nous sommes rendu compte que les déchets ont de la valeur mais beaucoup de gens ne le savent pas, parce que ça se fait à un niveau archaïque. Mais si on essayait de donner de la valeur aux déchets, si on informait la population qu’il est possible de recycler, ils allaient voir les déchets autrement, d’où la mise en place de cette stratégie là, qui vous permet en tant que citoyens ou consommateurs de gagner de l’argent à travers de la monnaie digitale, des pass internet, des boissons et d’autres articles divers en échange des déchets recyclés. », a-t-elle expliqué sommairement.

Parmi les déchets qu’elle et son équipe recyclent à travers des fonds propres, « vous pouvez retrouvez des bouteilles plastiques, les cannettes, les plastiques et l’aluminium. Il y a aussi des pneus et d’autres catégories mais qui pour l’instant sont dangereux et nous on ne voudrait pas mobiliser la population vers les déchets dangereux, par exemple ce sont les fils électriques, les fils de fer qui sont recueillis dans les pneus. Nous ce qu’on veut c’est réduire l’impact écologique. Pour cela, on ne veut pas utiliser des moyens brusques qui vont dégager des gaz à l’effet alors qu’on a des moyens qu’on appelle “Low cost” qu’on peut faire chacun de manière simple, durable et à moindre coût sans affecter notre santé. »
Poursuivant, Fatoumata Chérif entend promouvoir cette initiative non pas pour elle mais pour que la population sache qu’en rendant l’espace sain elle peut gagner de l’argent et promouvoir la salubrité publique.
« Si nous attendons que tous ces déchets que nous avons recyclés vont dans les décharges pour les brûler, c’est la santé de toute la population qui est en danger, parce qu’il y a des toxines dans les déchets plastiques. Si elles sont brûlées, elles dégagent du gaz à effet de serre et qui est trop dangereux pour la santé et surtout des enfants. Et dans les décharges, il y a des déchets biomédicaux, il y a entre autres des seringues, le reste du corps biologique, des perfusions et tout ce qui reste dans les opérations […] juste à-travers ça, vous allez comprendre que personne ne joue son rôle parce que l’USAID a payé des incinérateurs pour les hôpitaux mais la question qu’on se pose, c’est pourquoi ces seringues se retrouvent dans les décharges. Laissez-moi vous dire, même les pieds qu’on ampute se retrouvent à la décharge. », a-t-elle expliqué.
Pour finir, retenez que les déchets sont évalués par quantité, par type de déchet et à travers leur propriété, avec des prix non homologué. Aujourd’hui, le prix par kilogramme se négocie dans les quartiers entre 300, 500, à 800, 1000, gnf etc. mais avec Ecopoint, le prix est autour de 1500 gnf, nous, apprend-t-on.Mamadou Yaya Barry
Trouvée devant son stand Mademoiselle Fatoumata Chérif, au-delà de rendre la nature moins polluée, a pensé à une redistribution des revenus pour que chacun y trouve son compte.
« Lorsque les déchets ont une importance, nous nous sommes dit il faut les capitaliser, on peut en faire un troc et surtout à travers nos reportages dont la grande décharge publique de concasseur. Nous nous sommes rendu compte que les déchets ont de la valeur mais beaucoup de gens ne le savent pas, parce que ça se fait à un niveau archaïque. Mais si on essayait de donner de la valeur aux déchets, si on informait la population qu’il est possible de recycler, ils allaient voir les déchets autrement, d’où la mise en place de cette stratégie là, qui vous permet en tant que citoyens ou consommateurs de gagner de l’argent à travers de la monnaie digitale, des pass internet, des boissons et d’autres articles divers en échange des déchets recyclés. », a-t-elle expliqué sommairement.
Parmi les déchets qu’elle et son équipe recyclent à travers des fonds propres, « vous pouvez retrouvez des bouteilles plastiques, les cannettes, les plastiques et l’aluminium. Il y a aussi des pneus et d’autres catégories mais qui pour l’instant sont dangereux et nous on ne voudrait pas mobiliser la population vers les déchets dangereux, par exemple ce sont les fils électriques, les fils de fer qui sont recueillis dans les pneus. Nous ce qu’on veut c’est réduire l’impact écologique. Pour cela, on ne veut pas utiliser des moyens brusques qui vont dégager des gaz à l’effet alors qu’on a des moyens qu’on appelle “Low cost” qu’on peut faire chacun de manière simple, durable et à moindre coût sans affecter notre santé. »
Poursuivant, Fatoumata Chérif entend promouvoir cette initiative non pas pour elle mais pour que la population sache qu’en rendant l’espace sain elle peut gagner de l’argent et promouvoir la salubrité publique.
« Si nous attendons que tous ces déchets que nous avons recyclés vont dans les décharges pour les brûler, c’est la santé de toute la population qui est en danger, parce qu’il y a des toxines dans les déchets plastiques. Si elles sont brûlées, elles dégagent du gaz à effet de serre et qui est trop dangereux pour la santé et surtout des enfants. Et dans les décharges, il y a des déchets biomédicaux, il y a entre autres des seringues, le reste du corps biologique, des perfusions et tout ce qui reste dans les opérations […] juste à-travers ça, vous allez comprendre que personne ne joue son rôle parce que l’USAID a payé des incinérateurs pour les hôpitaux mais la question qu’on se pose, c’est pourquoi ces seringues se retrouvent dans les décharges. Laissez-moi vous dire, même les pieds qu’on ampute se retrouvent à la décharge. », a-t-elle expliqué.
Pour finir, retenez que les déchets sont évalués par quantité, par type de déchet et à travers leur propriété, avec des prix non homologué. Aujourd’hui, le prix par kilogramme se négocie dans les quartiers entre 300, 500, à 800, 1000, gnf etc. mais avec Ecopoint, le prix est autour de 1500 gnf, nous, apprend-t-on.
Mamadou Yaya Barry
In MediaGuinee pour SelfieDéchets