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Guéckédou/ Campagne de reboisement : les autorités prévoient 3000 plants sur 24 hectares

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A Guéckédou, le corps de conservation de la nature porte une attention particulière sur l’évolution de l’environnement. L’auteur de plusieurs enquêtes sur la cause des maladies à fièvre, telles que Ebola, Lassa et Marburg, ces derniers participent chaque année à la campagne de reboisement initiée par le gouvernement.

Lors de cette campagne 2022, ils prévoient mettre à terre 3000 et quelques plants sur une superficie de 24 hectares. Du moins c’est que révèle le chef d’antenne préfectoral de l’office guinéen du bois (OGUIB), Akoï Koïvogui.

« Nous avons pris beaucoup de disposition ; non seulement le département nous a instruits de faire des pépinières, et nous avons fait des pépinières dans toutes les sous préfectures. Nous allons mener une campagne reboisement à partir de ce mois. Là où nous sommes présentement, c’est nous qui avons fait le reboisement pour restaurer le couvert végétal ».

Akoï Koïvogui, celui que nous avons rencontré lors de notre séjour dans la préfecture de Guéckédou se dit s’inscrire dans la dynamique de lutter contre le changement climatique. Environ trois mille pieds de plants seront transplantés dans divers endroits de la localité, dit-il.

«…nous avons trois mille et quelques plants, on a prévu 24 hectares à reboiser cette année, donc nous avons fait des pépinières qui ont été visitées par les autorités. Nous avons déjà ciblé des endroits. D’abord dans la commune urbaine, il y a trois sites. Il y a une forêt classée que nous avons récupérée maintenant c’était le domaine de l’Etat, il y a aussi d’autres sites à la sortie de la ville, vers le camp militaire. Dans la sous-préfecture Tékoulo il y a des sites là-bas, à Koundou là aussi il y a des sites jusqu’à Temessadou il y a des sites qui sont recensés pour le reboisement ».

Pour arriver à son objectif, le garde forestier sollicite l’appui nécessaire des autorités. Il dénombre à cet effet les difficultés auxquelles ils sont confrontés sur le terrain.

« La zone de Guéckédou est très accidentée. Donc il y a un manque de moyen de déplacement et de logistique, c’est-à-dire quand on veut se déplacer pour aller sur les sites pour faire des travaux. Il nous manque aussi la main d’œuvre. Donc ce sont les difficultés majeures que nous avons ici ».

Ainsi, il lance un message aux autorités, particulièrement au ministère de l’environnement et le développement durable de leur venir en aide.

« Le message que je lance aux autorités, c’est de nous doter non seulement des cadres, parce qu’on a un manque de cadres, mais aussi de nous aider à avoir des moyens de déplacement pour nous faciliter nos activités sur le terrain ».

« Vous savez, par rapport à la maladie à fièvre Lassa c’est nous qui avons mené des investigations pour essayer de connaitre la cause. C’est nous qui avons été l’auteur de la recherche de la souris, on a mené les enquêtes jusqu’à trouver l’échantillon qui a porté fruit jusqu’à détecter la fièvre Lassa » précise-t-il, avant d’ajouter « C’est pour dire qu’à Guéckédou nous sommes en train de prendre toutes les dispositions pour lutter contre le phénomène de changement climatique pour éviter les maladies », conclut-il.

Sylla Youn, pour earthguinea.org

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