Ce mercredi 1er décembre 2021, la 33ème journée mondiale de lutte contre le sida a été célébrée. Cette année, le thème retenu est « mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida et mettre fin aux pandémies ».
A cette occasion, l’organisation Médecin Sans Frontières (MSF) a tenu à organiser un café de presse le mardi 30 Novembre à l’Hôtel CHU de Donka. Une rencontre au cours de laquelle les organisateurs ont échangé avec les journalistes sur les risques et conséquences liées au Sida qui fait des victimes par faute de connaissance de leur statut.
Pendant ce temps, les acteurs du programme national de lutte contre le Sida et les Hépatites (PNLSH) ont aussi mis l’occasion à profit pour échanger avec les hommes de medias pour les mêmes causes. Une initiative motivée par le fait que les activités dans ce sens, doivent généralement passer par la communication.
Le coordonnateur national du PNLSH, Dr Youssou Koïta affirme au cours de cette rencontre que leur mission consiste à apporter des informations pour sensibiliser les populations. « Nous, en tant que programme, nous avons pour mission d’apporter des traitements, des soutiens, mais aussi d’apporter l’information nécessaire à la population pour savoir où on en est par rapport à la lutte contre le VIH/Sida, qu’est-ce qui est fait et qu’est-ce qui n’est pas fait encore. Qu’est-ce que la population doit avoir comme information pour être mieux située par rapport au VIH/Sida ».
Pour son responsable de communication, Soriba Sorel Sanoh, l’implication des medias dans cette lutte est un atout majeur. « La plupart des personnes ne savent pas comment se fait la transmission du VIH/Sida. Du coup, il y a la méfiance qui se pose, et cette méfiance conduit au rejet de ceux qui ont le VIH. Donc cette rencontre est une opportunité pour nous les acteurs de la société civile pour associer les medias de nous assister dans les combats ».
De leur côté, les autorités guinéennes ont symbolisé cette journée à travers l’organisation d’un carnaval géant. Une activité qui est partie de l’esplanade du stade du 28 septembre, placée sous la présidence du premier ministre chef du gouvernement, Mohamed Béavogui.
« La lutte contre le VIH/sida occupe une place importante parmi les occupations du gouvernement de transition. C’est pourquoi, du haut de cette tribune, je réitère l’engagement ferme et la disponibilité constante du gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’Etat, président de la Transition, chef suprême des armées, le Colonel Mamadi Doumbouya, à ne rien ménager pour la poursuite des efforts dans la mobilisation des ressources à l’effet de subvenir aux besoins de nos compatriotes affectés par cette maladie », soutient Aicha Nanette Conté, la ministre de la promotion féminisme, de l’enfance et des personnes vulnérables, accompagnée de ses homologues de l’information et de la communication, de la jeunesse et des sports.
Il faut souligner que la mobilisation à l’esplanade du stade a regroupé plusieurs autres organisations de la société civile, des structures faitières et quelques associations de jeunesse. Selon l’ONU/Sida, 37,7 millions de personnes vivent avec le virus dans le monde et seulement 25,7 millions sont sous traitement antirétroviral.
En Guinée, plus de 110 mille personnes sont infectées par la maladie et 7 200 nouvelles infections par an.
Sylla Youn, pour earthguinea.org
