Au lendemain de l’examen d’entrée en 7ème année, l’intersyndicale de l’éducation nationale a conféré avec la presse. Ils ont dénoncé un certain nombre d’anomalies constatées dans des différents centres d’examens de la capitale et de l’intérieur du pays.  Cela a été possible selon eux grâce à un système de monitoring mis en place par la structure.

Ce jeudi 9 juin, l’intersyndicale de l’éducation nationale ne s’est pas faite attendre pour décliner le rapport circonstanciel du déroulement de cet examen sur toute l’étendue du territoire national.

Après constat, plusieurs défaillances ont été enregistrées lors de la tenue de ces trois jours d’évaluation, à en croire Michel Pépé Balamou, Secrétaire général du syndicat national de l’éducation.

« L’intersyndicale de l’éducation s’est faite le devoir de mettre en place un système sur toute l’étendue du territoire national pour essayer en fonction de ses maigres moyens de glaner par-ci et par-là des informations pouvant servir de déclic à la transparence, à la décrédibilisation du processus ».

Un système de monitoring a été mis en place par l’intersyndicale de l’éducation  afin de démanteler de nombreuses anomalies constatées dans la qualité des sujets proposés, mais également la présence de corps étrangers à celui éducatif lors des surveillances, à ajouté à son tour le deuxième secrétaire général du syndicat de l’éducation, Amadou Magariou Sow.

«  Nous avons remarqué tous les sujets qui ont été lancés. La plupart des ces sujets, la technique utilisée pour la formulation et le contenu même ne sont pas adaptés aux techniques d’évaluation. Il nous a été rapporté qu’il y a même certains surveillants qui sont choisis par affinité ».

Face à cette situation malencontreuse, l’intersyndicale de l’éducation nationale condamne ces actes des autorités de la transition qu’elle qualifie de manque de respect à l’endroit de la corporation éducative.

«  L’intersyndical de l’éducation condamne avec sa plus grande énergie le manque de considération et de confiance à l’endroit de la corporation enseignante. Est-ce qu’il est nécessaire de faire jurer un enseignant sur la Bible et le Coran et ensuite le faire surveiller par des jeunes recrues dans les quartiers ? Donc c’est quelque chose que nous regrettons », souligne Mohamed Bangoura, responsable de la communication du SLECG.

En dépit des défaillances enregistrées, l’intersyndicale de l’éducation a salué l’augmentation des primes de surveillance. Elle a par la suite invité le gouvernement à faire une communication sur le budget alloué aux examens nationaux 2022.

Sylla Youn, pour earthguinea.org

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