Les précisions sur l’identité du présumé violeur d’une femme enceinte à Keitayah ont été apportées ce vendredi matin par nos confrères de la radio Fim FM dans l’émission ‘’le Mirador ‘’.
D’après la source contactée par les chroniqueurs, le coupable du nom de Boubacar Barry souffrirait d’une maladie malade. Il serait plusieurs fois recherché. Sa mère qui est de Timbo mais lui, connait bien Pita, le village de sa maman. Ajoutant que la maison où s’est passé le drame appartenait à la maman du coupable, décédée.
Il est donc dans cette maison où la femme victime de viol elle aussi habitait. Ils ajoutent par la suite que leur source aurait indiqué que la maladie du jeune Boubacar Barry lui arrive parfois à des moments différés. Alors qu’il vivait à Dakar, que c’est à cause de sa folie qu’il est rentré en Guinée.
Pour rappel, une jeune femme de 29 ans, du nom de Aïssatou SOW, enceinte de huit mois a été violée et poignardée à cinq coups de couteau, le mercredi 16 mars par son présumé concessionnaire. Le drame est survenu dans les environs de 6 heures du matin à son domicile où elle vivait avec son mari et ses trois enfants.
C’est après le départ de son mari qui est conducteur de taxi moto que le présumé violeur Boubacar Barry est passé à l’acte. Ce dernier l’aurait battue, violée avant de la poignarder à plusieurs reprises.
Transporté d’urgence à l’hôpital, le médecin qui a pris en charge la victime a indiqué ceci: “ il y a un traumatisme de tout genre que ce soit au niveau vaginal ou au niveau abdominal. D’après les explications de la victime, il l’a d’abord frappée avant la traîner de force dans sa chambre pour la violée.
On a constaté 22 points de sutures au niveau du vagin. On lui a fait des examens et l’échographie a confirmé que le fœtus est déjà mort. On a également constaté que son rein droit est endommagé suite au coût de poignard qu’elle a reçu au bas ventre et que son utérus est aussi endommagé.
Donc, nous avons jugé nécessaire d’intervenir après avoir informé les autorités qui sont la gendarmerie de Keitaya et le procureur du tribunal de première instance de Dubréka.
L’intervention s’est passée aux environs de 11 heures dans de très bonnes conditions malgré l’état critique dans lequel était la victime. Nous avons fait le nécessaire. Après 4 heures d’intervention, Aissatou SOW est décédée par suite d’une hémorragie interne”, a-t-il affirmé.
Selon les sources, le présumé violeur reste introuvable, mais les autorités sont à sa recherche pour répondre de ses actes.
A suivre…
Sylla Youn, pour earthguinea.org
