le CAIG et l’ASCAD signent un accord de partenariat dans le cadre de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes
Cet accord s’inscrit dans le cadre du partenariat public-privé signé entre le consortium agro industriel de Guinée, en abrégé CAIG, et l’Agence du service civique et d’action pour le développement, ASCAD. La cérémonie s’est déroulée mercredi 10 mars 2021 dans les locaux du consortium situé au quartier Cité de l’air, près de l’aéroport, en présences des responsables des deux parties prenantes.
Pour le Général de Division, Amadou Doumbouya, Directeur Général de l’ASCAD, cette signature de partenariat avec le CAIG permet l’atteinte de leurs objectifs à travers notamment la création d’une synergie entre les deux entreprises.

« Cette signature avec le Consortium permet à l’Agence du service civique et d’action pour le développent d’introduire les jeunes pour leur insertion dans le cadre agropastoral. Vous connaissez autant que moi, EKAP Guinée est une grande entreprise, un grand consortium qui permet aujourd’hui à la Guinée d’avoir non seulement à former des jeunes mais surtout à les employer à grande échelle. Donc la convention que nous venons de signer, ça nous permet dans l’atteinte de nos objectifs de mettre beaucoup de jeunes dans le cadre de l’insertion qui fait partie de notre mission première. C’est-à-dire que quand nous nous formons des jeunes, nous les envoyons vers l’insertion. Donc nous ne formons pas des chômeurs, nous formons des jeunes pour l’emploi ».

Pour sa part, l’Administrateur général du consortium agroindustriel de Guinée, la structure est en train de mettre en place un vaste programme de développement agricole intitulé le Programme de résilience agricole de Guinée, qui vise à aménager 13 400 hectares à travers le pays. Amadou Condé estime qu’avoir un tel accord de partenariat avec une structure comme ASCAD est vivement salutaire.

« Notre programme vise 5 spéculations agricoles, notamment le riz, l’arachide, le manioc, le fonio et le maïs. Donc dans le cadre de ce programme, nous avons décidé de mettre en place un programme d’incubation agricole qui consiste à recruter des jeunes entrepreneurs agricoles, les former, les encadrer et les accompagner pour les rendre des agriculteurs autonomes. Et à leur tour, ils vont aussi encadrer et accompagner d’autres groupements agricoles avec lesquels nous travaillons. C’est pourquoi d’ailleurs nous avons sollicité ce partenariat stratégique avec ASCAD qui est la structure que nous avons choisie pour nous accompagner dans le cadre de formation de ces éléments qui vont intégrer nos programmes et dans le cadre de l’accompagnent technique également ».
De son côté, le Secrétaire Général du Consortium agro-industriel de Guinée, Ousmane Kaba, Directeur Général de la société EKAP-Guinée, estime que cette signature d’accord est une réelle satisfaction, quand on sait qu’elle rentre dans le cadre de l’initiative présidentielle qui consiste à créer de l’emploi pour les jeunes.
« … vraiment c’est une réelle satisfaction de notre part. Car la convention va permettre à la Guinée de décoller sur le plan agricole pour être dans l’esprit du président de la république. Car en Guinée c’est le civisme qui manque beaucoup, même quand on crée des emplois ou des entreprises, s’il n’y a pas d’hommes conscients ça voue à l’échec. C’est pour quoi cette convention que nous tenons d’ailleurs à cœur est la bienvenue.

Le président a toujours dit qu’il va créer cent mille emplois, tandis qu’avec la convention ASCAD-CAIG nous nous sommes prêts à créer soixante-six mille emplois des agri-preneurs indépendants financièrement, techniquement, et vraiment ce serait dans son esprit.
L’ASCAD une structure fondamentale pour le développement agricole en Guinée. Aujourd’hui l’agriculture est considérée comme synonyme de la pauvreté, et il faut qu’on enlève ça dans la tête des gens. Il faut que l’agriculture soit un moyen d’émergence en termes de profit ».

Pour terminer, le Directeur Général de la société EKAP Guinée a sollicité de la part de l’Etat un accompagnement technique et moral, et aussi de les aider à bénéficier des financements auprès des bailleurs de fonds nationaux ou internationaux.
Sylla Youn, pour earthguinea.org