Les chimpanzés sont l’une des espèces les plus menacées d’Afrique de l’ouest. Seulement, ils existent en quelques petites quantités dans certains pays, tels que le Bénin, le Togo, on ne peut que citer ceux-là. En Guinée, au-delà de la destruction de leurs habitations et les pratiques de chasse, capture à des fins de domestique comme animaux de compagnie, et des soins biomédicaux, constituent des menaces sur les chimpanzés, selon l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) en 2016.

A Conakry, une réflexion a été menée par les responsables du secteur sur le plan régional de conservation des chimpanzés d’Afrique de l’ouest. Un plan qui compte plusieurs stratégies pour la protection de cette espèce animale.

« Le plan national est composé de différentes parties. Il y a d’abord des parties qui parlent de l’écologie, parce qu’on ne peut pas parler de quelque chose sans connaitre la chose. Donc il faut savoir d’abord comment le chimpanzé vit. Il y a aussi des parties qui font allusion aux menaces, et c’est là-bas qu’il y a des problèmes. Et quand on parle de menace, on parle de braconnage, la vente des bébés chimpanzés, la maladie, la dégradation des habitats. Et la question qu’on se pose c’est comment assurer la coexistence homme et chimpanzé », fait savoir Dr Alexandre Konaté, point focal du Wakap en Guinée

Une initiative appuyée par les autorités guinéennes. Pendant deux jours les gardes forestiers, les ONG et partenaires technique et financiers vont discuter sur la stratégie à adopter pour assurer le suivi et l’évaluation des plans nationaux et régionaux de conservation des chimpanzés en Guinée.

Samba Kanny Diakité, représentant du ministère de l’environnement et le développement durable apprécie l’initiative.

« J’exhorte les participants à procéder immédiatement à l’identification des activités prioritaires de plan de conservation des chimpanzés qui seront suivis et évalués afin de capitaliser les données fiables pour orienter et améliorer la politique de gestion des espèces en Guinée ».

Au cours de la première journée d’activités de ce mercredi 16 mars, plusieurs problèmes ont fait l’objet de discussion comme l’insuffisance de garde forestier, la formation et le manque d’équipements.

A suivre…

Sylla Youn, pour earthguinea.org

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