Médias : la ministre de la Communication rencontre les Associations de Journalistes et le Syndicat de la presse
Ce vendredi 24 décembre 2021, la ministre de l’Information et de la Communication Rose Pola Pricemou, a échangé avec les représentants des différentes associations professionnelles de médias à la maison commune des journalistes. Le motif de cette rencontre de la patronne en charge de la communication, était de discuter autour des problèmes, enjeux que subissent les hommes de médias, principalement la presse nationale.
A l’entame, madame Rose Pola Pricemou, a souligné que la rencontre s’inscrit dans la démarche où le département en charge de l’Information et de la Communication veut que l’ensemble de la presse guinéenne se donne la main, ensuite travaille dans une cohésion totale pour la réussite de cette transition.
«La cohésion a été le message du président de la République Colonel Mamadi Doumbouya quand il nous a reçu au Palais Mohamed V pour parler de ses attentes par rapport à la presse. Le rôle que jouera la presse guinéenne dans cette transition, est majeur et important. Donc il était important de rencontrer ces différentes associations pour réitérer notre engagement à travailler en toute cohésion avec eux pour qu’ils soient aussi rassurés, qu’ils auront cette liberté de la presse. C’est-à-dire une liberté responsable, une liberté humaine aussi parce que le rôle qu’ils vont jouer serait vraiment un rôle qui visera à la stabilisation, à la refondation de notre nation », soutient-elle.
Selon elle, cette rencontre leur a permis de mettre la lumière et l’accent sur un certain nombre de problématiques.
«C’est la problématique des différentes lois du cadre juridique et réglementaire, la problématique de la formation. Il était question aussi que la maison de la presse qui reste une des préoccupations majeures des acteurs de cette presse. Donc nous les avons tous pris en compte. Nous avons aussi discuté de l’implication des femmes dans les médias. Personnellement je prends ce sujet à cœur ainsi. Nous prendrons toutes les dispositions qu’il faut pour que les femmes soient encore bien représentées au niveau de la presse et qu’elles soient aussi partie prenante dans les enjeux au niveau de la presse », ajoute-t-elle.

Pour sa part, le Président de l’Union des Radiodiffusions et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI) a exprimé à la Ministre le souhait de mettre en place trois lois principales:
« La L002 qui, aujourd’hui, après 11 ans d’exercice, nous avons remarqué sur le terrain qu’elle a des insuffisances. Mais pour toute initiative dans le sens de l’amender, il faudrait que les associations, les journalistes soient associés. Deuxièmement, c’est la loi relative à l’accès à l’information publique et aussi la loi sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Donc, je tenais personnellement à interpeller la nouvelle ministre de l’Information et de la Communication sur ces questions parce que je sais que les périodes de transition en générale, sont des période qui sont propices pour de tels changements», a fait savoir Aboubacar Camara.
De son côté, le syndicat des professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a évoqué les difficultés liées à la couverture de certaines activités officielles. A cet effet, Sékou Jamal Pendessa a ainsi rappelé qu’un courrier avait été adressé à la Primature tout comme à la Présidence du CNRD.
« Et parmi les difficultés qui nous ont été remontées, côté autorités, on nous a dit que nous avions des pistes de solution notamment, le système de rotation dans l’invitation des médias. C’est -à -dire, pour telle activité, on peut inviter un certain nombre de médias si on estime que la salle est petite et avec l’implication du syndicat, tous ces médias à leur tour donnent les éléments à ceux-là qui n’ont pas été invités. Et puis la prochaine fois, on invite d’autres médias pour ne pas qu’on invite les mêmes médias à tout moment pour ne pas créer des frustrations ».
Bolokada Sano pour earthguinea