Manéah/Développement local : Plus de 3 milliards GNF financés en faveur des collectivités locales

Le secrétaire général de la commune rurale de Manéah, située dans la préfecture de Coyah, qui a fait l’annonce. Mohamed Lamine Diallo indique que ce  montant d’un peu plus de  3 milliards de francs guinéens, financé par l’agence nationale de financement des collectivités (ANAFIC), a servi pour la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires. Ce sont les écoles, le marché et la maison de jeunes.

Il répondait aux questions de nos confrères de la radio nationale dont on vous propose l’intégralité de l’entretien décrypté par notre reporter. Lisez…

Bonsoir Monsieur le secrétaire général !

Bonsoir !

Depuis 2019, les communes urbaine et rurale de Guinée sont accompagnées par l’ANAFIC pour leur développement endogène. De quoi a bénédicié la commune rurale de Manéah bénéficie dans cet accompagnement ?

La commune rurale de Manéah a bénéficié quatre infrastructures, dont une maison de jeunes, une école et un marché. Cela nous a permis d’avoir ces infrastructures pour cadrer nos jeunes et nos recettes.

Est-ce que toutes ces infrastructures sont achevées aujourd’hui ?

Oui ! Toutes ces infrastructures sont à cent pour cent achevées.

Alors, qu’en est-il le financement ?

Au niveau du financement, tout a été décaissé dans le cadre de la réalisation de ces travaux.

Combien avez-vous bénéficié de projets de la part de l’ANAFIC ?

Nous avons bénéfice de 3 milliards quatre cent et quelques millions de francs guinéens.

Est-ce que tout le montant a été utilisé ?

Oui ! Tout ce montant a été utilisé.

Qu’est-ce que la commune a fait pour accompagner tout ce processus ?

La commune s’est approprié des contrôles en amont et en aval pour la gestion des travaux.

Aujourd’hui, qu’est-ce que vous pensez de l’ANAFIC en tant que premier responsable communal de Manéah ?

Nous pensons que l’ANAFIC est un acteur important pour le développement des collectivités, tant sur le plan des infrastructures, tant sur le plan de l’irrigation et la formation. 

Vous parlez de la formation, c’est à l’intention de qui ?

C’est à l’intention de l’administration communale et des élus locaux.

Tout le monde a bénéficié de la formation de la part de l’ANAFIC ?

C’est quelques-uns qui ont bénéficié, parce qu’au niveau de Manéah il y a 41 conseillers, donc nous sommes en train de nous battre pour que ces 41 conseillers bénéficient tous de la formation.

Vous, en tant que secrétaire général, avez-vous été formé ?

Oui ! J’ai reçu la formation.

Sur quel aspect ?

Sur la sécurisation des recettes et la gestion l’administration.

Sur fonds propres, est-ce qu’il y a eu des actions dans votre commune rurale ?

Oui ! A Manéah sur fonds propres, la commune a eu à réaliser un bloc administratif qui est à 61% d’achèvement et un restaurant avec un bureau de l’Etat civil.

Ça veut dire que tout va finir bientôt ?

Oui ! Tout va finir bientôt, nous sommes en train de nous battre pour la finition.

Y a-t-il des moyens qui sont réunis pour ça ?

Oui ! Vous savez Manéah dispose des sources de recette, nous sommes en train de nous battre dans ce sens.

Vous avez quoi comme sources de recette ?

Au niveau des ressources partagées, nous avons la TPU, CFU, la patente, au niveau des autres services comme l’environnement, l’habitat, les mines, nous avons des recettes et nous sommes en train de nous battre pour pouvoir sécuriser nos recettes afin que l’argent obtenu soit utilisé à bon escient.

Nous avons appris que vous avez des soucis avec certains services avec lesquels vous partagez ces recettes ?

Tout à fait ! Avec le service des impôts, nous avons eu des soucis. C’est pourquoi lors de la dernière récession, nous avons étalé ça pour faire comprendre que nous, nous trouvons des difficultés dans le cadre de recensement et même le recouvrement. Donc il nous a été donné de voir avec les impôts pour qu’ils viennent au bureau pour que nous puissions discuter afin que la décentralisation soit une réalité.

Merci Monsieur le secrétaire général !

Je vous remercie

Décryptage réalisé par Sylla Youn, pour earthguinea.org