Deux cas de viol ont été présentés ce vendredi 28 mai 2021 par l’OPROGEM. Le premier cas concerne un enfant âgé de 8 ans renvoyée par son maitre d’école. Le commissaire de police Ibrahima HarriFat, chef de département Genre et Enfant explique les circonstances.
« Elle était en partance pour l’école, elle a été interceptée par ce monsieur qui l’entretient mais de façon très succincte, il déshabille la petite et il se couche sur elle, et c’est avec elle il trouve son plaisir ».
Le deuxième cas, il s’agit d’un bébé de 9 mois qui a été une tentative de viol. Selon le Commissaire, les témoins ont heureusement vite réagi pour sauver l’enfant avant que le présumé ne passe à l’action.
« Le monsieur reconnait quand même qu’il est parti dérober l’enfant dans les mains de son père. Selon lui, qu’il partait pour faire la mendicité, et à un certain moment qu’il a eu l’envie de pisser, il est rentré dans une cabane inachevée pour abuser de la fille, c’est là-bas où il a été intercepté par les témoins ».
Un présumé violeur du nom de Michel Mansaré, âgé de 25 ans, a nié en bloc l’accusation qui a été portée contre lui. Il s’explique :
« Moi, j’étais venu travailler à Bellevue pour faire un forage. Maintenant, je suis sorti pour prendre le café noir, c’est là-bas qu’un gars est venu directement me prendre avec une fille pour dire que je l’ai violée. Je dis moi, il dit oui toi. Or, moi j’ai quitté Mafanco pour venir travailler dans un forage »
Le second présumé violeur du bébé 9 mois est un tapissier âgé de 55 ans. Lui reconnait avoir pris le bébé pour faire de la mendicité, sans ajouter beaucoup de commentaire.
Pour l’heure, il faut rappeler que pas plus tard le 5 mai dernier L’Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs (OPROGEM) a procédé à la présentation d’un autre présumé violeur d’une fillette de 2 ans. L’acte odieux se serait passé dans la commune de Ratoma non loin de l’hôpital Jean-Paul 2.
Après le rapport médico-légal, la fille a été finalement victime d’attouchements, avec des lésions à 5 heures et à 7 heures.
A suivre…
Sylla Youn, pour earthguinea.org