C’est un appui financier du programme alimentaire mondial (PAM) aux communautés vulnérables de la localité de Pilimini. L’enveloppe financière s’élève à hauteur de 500 millions de francs Guinée, rapporte sur place nos confrères de l’agence guinéenne de la presse.

En dépit de l’aménagement des dix hectares pour la riziculture, il est prévu aussi l’ouverture et l’entretien de cinq kilomètres de piste pour le désenclavement des zones de production, l’achat des outillages agricoles et de protection.

Il est prévu également le reboisement d’un périmètre de 5 hectares, la construction d’un magasin de stockage de produits agricoles et l’aménagement d’un puits maraicher avec pompage solaire.

Quant à l’opération de reboisement a démarré à travers une ONG chargée d’exécuter les travaux par la mise à terre de 7 000 plants composés de Gmelina arborea, de Tectona et d’Acacia

La présidente de l’ONG appelée ‘’Action pour la santé et le développement en Guinée’’,  Maïmouna Diallo revient les ambitions du projet.

« Au courant de ce projet, les activités qu’on doit mener consiste à encadrer deux groupements dans le cadre de la riziculture, faire des aménagements et appuyer les deux groupements pour la fourniture des semences et matériels agricoles. On va mettre à la disposition de ces groupements, les décortiqueuses, les batteuses, les tricycles, qui leur permettront d’être autonomes ».

Le préfet de Koubia, Mamadou Saïdou Diallo, a procédé au lancement de cette opération de reboisement. Il était accompagné sur le terrain du maire de la commune rurale de Pilimini, El hadj Bobo Baldé qui, visiblement satisfait, estime le coût global du projet

« Le coût global du projet est de 514 millions de francs guinéens, financé par l’ambassade du japon à travers le PAM  et le gouvernement guinéen. Nous sommes très contents ».

Pour sa part, la représentante du Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans la région de Labé, Madame Sayon Traoré, donne les objectifs du projet.

« Dans cette localité aujourd’hui, si toutefois la riziculture marche, on peut avoir des achats locaux. Aujourd’hui, le PAM est en train d’envoyer les vivres dans les écoles pour nourrir les enfants et les encourager à étudier. C’est un projet juste de quatre mois, mais on veut avoir des résultats fiables ».

Il faut souligner que le projet s’inscrit aussi dans le cadre de la lutte contre la malnutrition des enfants.  L’Organisation Mondiale de la Santé estime dans un rapport qu’en Guinée les enfants sont « gravement touchés » par la malnutrition aiguë. Une situation qui devient de plus en plus préoccupante d’autant plus qu’elle ne s’est pas améliorée au cours des dernières années. Elle accuse par ailleurs la pauvreté comme étant l’une des causes les plus importantes.

Sylla Youn, pour earthguinea.org

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