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Guinée/solution d’eau potable: L’Etat et ses partenaires s’engagent à réaliser quatre cent forages à l’intérieur du pays

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C’est un projet de développement en zone rurale, à travers la réalisation de 400 forages positifs à motricité humaine, repartis dans plusieurs préfectures de l’intérieur. Le programme est financé à hauteur de 44 millions de dollars par des bailleurs y compris l’Etat guinéen qui a contribué à hauteur de 5 millions de dollars US.

Selon le coordinateur du projet, Mamadou Pathé Diallo, le programme  se situe dans le cadre de l’initiative présidentielle pour la relance d’une activité de réalisation de forages qui fait déjà des heureux dans les localités bénéficiaires

« C’est un projet qui regroupe plusieurs bailleurs de fonds y compris l’Etat guinéen. Il est financé à 44 millions de dollars reparti entre différentes composantes. La première composante c’est les forages, pour dire que l’eau c’est la vie ».

Selon toujours ce cadre, plusieurs paramètres ont été définis dans ce projet, ce qui fait d’ailleurs sa pertinence et son importance d’être orienté à l’intérieur du pays, notamment vers les zones les plus reculées.

« Le projet a connu des phases. La première phase était la phase de négociation avec les bailleurs de fonds, parce que c’est un prêt. Si les 400 forages repartis dans les zones rurales très reculées qui n’ont jamais bénéficié d’eau, les gens étaient très contents pour avoir de l’eau potable, ça réduit beaucoup de maladie hydrique ».

Mamadou Pathé Diallo sollicite par ailleurs la mise en place immédiate des AEP, c’est-à-dire les mini adductions d’eau potable, afin de permettre de servir en large certains villages qui souffrent aussi du manque d’eau potable.

« La nouvelle politique du service national d’appui des points d’eau, qui nous accompagne dans ce projet, c’est de mettre en place aujourd’hui les AEP. Un village ou une sous-préfecture dont la population dépasse plus de 1000 habitants, il est important de faire un forage ou un bassin pour créer des points d’eau partout pour que les gens puissent bénéficier de cela ».

Pour ce qui concerne la composante forage, l’entreprise travaillant sur le terrain aurait déjà terminé de créer les 400 forages positifs, rassure M. Diallo, dont certains efforts sont en cours afin de trouver des moyens d’augmenter le nombre pour répondre aux besoins de la population rurale.

« Au niveau de notre projet, nous avons expérimenté 43 AEP répartis entre six entreprises. La prochaine supervision, on verra avec le bailleur comment on va réinjecter les montants qu’on a pu avoir pour d’autres forages encore, parce que les gens sont toujours demandeurs dans les villages qui sont très reculés. Parfois ils n’ont pas de routes et les femmes vont à plusieurs kilomètres pour chercher de l’eau.

Aujourd’hui, ces villages bénéficiaires sont très contents, ça réduit beaucoup de problème. La pénibilité de la femme qui faisait 3 à 4 kilomètres pour aller à la rivière prendre de l’eau et amener. C’est fini tous ces calvaires là aujourd’hui. »

Il faut rappeler que la seconde composante du projet est la réalisation de 350 kilomètre de pistes rurales. Cette activité comprend au total 9 lots, et la durée contractuelle variait de 8 à 10 mois, selon le responsable du projet.

« Le jour d’aujourd’hui nous avons procédé à la réception du lot de Kankan, de Kouroussa, de Dalaba, de Mandiana et de Kindia. Donc les autres lots tournent autour de 70, 80, et 90 pour cent. On attend qu’ils atteignent au moins 95% ou plus, pour aller procéder à la réception des lots. Donc cela est un ouf de soulagement pour ces zones qui ont été désenclavées ».

Sylla Youn, pour earthguinea.org 

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