L’ONG ‘’La Guinée Visionnaire’’ en abrégé LGV a animé une conférence de presse à la maison commune des journalistes à Kipé. L’Objectif était de présenter son projet de développement à la presse.
Dans le contenu du document, l’organisation a dénoncé la mauvaise gouvernance, le manque d’infrastructure et le handicape de développement du capital humain en Guinée.
Pour eux, ce sont les éléments qui retardent le développement du pays. Cependant, l’ONG envisage d’industrialiser la Guinée et permettre à la population d’accéder aux services sociaux de base.
Selon le président Mamadou Tallou Barry, les dirigeants guinéens ont trahi le peuple de Guinée épris de paix, de justice et de bonnes conditions de vie.
Il ajoute que les populations sont soumises aux conditions de domination, à la pauvreté et à l’insécurité, ce qui a poussé les membres de cette entité à une étude approfondie de la Guinée.
« Nous avons connu et nous continuons à connaitre une élite défaillante, une élite qui préfère la corruption, le détournement de deniers publics. Ils ont failli à la tâche qui est leur est dévolue. Ce que nous vivons aujourd’hui n’est que le résultait de ce que nous avons amorcé il y a très longtemps », déplore-t-il.
Pour corriger ces insuffisances, la structure a mis en place un projet de société qui consiste à construire les infrastructures routières, sanitaires, des chemins de fer et des établissements scolaires adéquats.
« Dans le secteur de transport, nous avons prévu de construire des autoroutes, quatre CHU à l’intérieur du pays, une centrale solaire en haute Guinée ».
La Guinée visionnaire dénonce aussi l’incompétence de certaines mairies qui ne font rien pour le développement de leur localité. Car selon lui les citoyens sont souvent confrontés aux difficultés d’accès au servies sociaux de base.
« Nous prévoyons de construire des logements sociaux afin que tous les Guinéens, surtout ceux qui sont à Conakry, parce que c’est ici où il y a le problème, puissent se loger décemment ».
En ce qui concerne le fonds, la Guinée visionnaire pense que le pays a suffisamment de moyens pour le financement des projets de développement. Il ajoute ceci :
« Si nous voulons lutter contre le taux élevé d’analphabétisme, il faut construire des écoles, doter les universités des laboratoires de qualité ». a-t-il conclu avant d’afficher son opposition catégorique à tout projet de troisième mandat dans le pays.
Sylla Youn, pour earthguinea.org