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COVID-19/Guinée : Les tenanciers établissements de loisirs réclament leur ouverture

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Cinq mois après la fermeture des lieux de loisir pour cause de pandémie, l’Association Guinéenne des tenanciers des Bars, Night-Club, Motel, et Restaurants, dénonce les bavures des forces de l’ordre avant et pendant cette période. Ils sollicitent l’aide des Pouvoirs publics pour passer un cap qui s’avère particulièrement difficile pour les professionnels de la filière.

Face à la presse mardi dernier, le porte-parole de l’Association a indiqué que les lieux de loisirs ont été durement affectées par la crise sanitaire liée au COVID19. Cela, par le fait qu’elle ait entraîné la baisse des activités commerciales à cause de leur fermeture. Sacko Valy, président de l’Association Guinéenne des Tenanciers des Bars, Night-Club, Motels, et Restaurants, sollicite l’ouverture, même partielle, de leurs établissements afin de sauver les emplois des milliers de jeunes.

« L’AGT est une association a dimension nationale car nous sommes représentés un peu partout dans le pays. Elle a été créée depuis cinq mois, après plusieurs concertations nous avons jugés opportun de nous réunir au sein d’une seule et unique structure à travers laquelle nous allons défendre nos intérêts, et aussi l’intérêt de tous nos collaborateurs dans divers secteurs entre autres : les brasseries de la place, les importateurs, les sociétés de gardiennage et surtout l’Etat qui est le garant de nos activités. Nous sommes des pourvoyeurs d’emplois donc nous faisons la promotion de l’emploi-jeunes et nous luttons contre la délinquance juvénile et le chômage. Donc l’Etat aurait intérêt à nous encadrer et nous accompagner car vous n’êtes pas sans savoir que sur huit cent dix (810) tenanciers inscrits en son sein, l’AGT en emploi au minimum (cinq) 5 personnes. Multiplié par 810 ce n’est pas un nombre négligeable en termes d’emplois », a-t-il dit.

Et de renchérir que les autorités devraient les appuyer. « Parce que bien que nous ne fonctionnions pas, nous continuons de payer les locaux qui abritent nos structures. Nos bailleurs n’en tiennent pas compte. A la fin du mois, ils attendent leurs dues. C’est pour cette raison que nous sommes en train de nous battre pour qu’au moins l’Etat puisse faire face à nous. Ceux qui sont dans les normes, tout comme ceux qui ne le sont pas, nous allons faire en sorte que leurs activités soient formelles », promet-il.

Par ailleurs, il dénonce les bavures des forces de l’ordre qui font des descentes sans cesse dans les établissements situées dans la capitale tout comme à l’intérieur du pays. « Les motels ne sont pas dans ce programme. Mais aujourd’hui, les motels sont devenus la cible de certaines autorités de la place. Donc c’est juste pour souligner et demander à nos forces de l’ordre de s’imprégner davantage auprès de leur Ministère. Il y a aussi des restaurants qui sont combinés, où on peut trouver des boissons non alcoolisées et alcoolisés. Mais certains agents de la police et de la gendarmerie tiennent compte de tout ça, pour faire des bavures, des arrestations arbitraires, chose que nous dénonçons aujourd’hui », a-t-il laissé entendre.

Pour finir, Vany Sacko a lancé un appel aux autorités pour que ces dernières assouplissent les mesures de lutte contre la pandémie Covid-19. « Nous lançons une doléance à l’Etat, à partir du moment où certains lieux de cultes, les écoles sont ouvertes, nous demandons à ce que nos collègues qui sont dans les préfectures, où il n’y a pas eu de Covid-19, soient autorisés à rouvrir, parce que leurs vies en dépendent», a-t-il conclu.

Bolokada Sano

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