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Assemblée Publique de la ville de Conakry : la problématique d’assainissement et la question des droits humains au cœur des débats

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L’Assemblée Publique  de la ville de Conakry s’est tenue le jeudi 11 août 2022 dans un réceptif hôtelier de la place. Elle était à l’initiative de la coalition nationale d’appui à la réconciliation nationale en Guinée en collaboration avec ses partenaires.

C’est sur la problématique de l’assainissement et le droit des enfants issue et perspective que l’essentiel des débats s’est déroulé. Le président de l’organisation guinéenne des droits de l’homme, Souleymane Bah, pense que ce thème est d’actualité.

« Aujourd’hui, lorsque vous parcourez la ville de Conakry, partout il y a des ordures, les caniveaux sont bouchés par d’ordures. L’eau ne circule pas, c’est ce qui provoque le plus souvent l’inondation dans les maisons. La ville n’est pas lotie comme ça se doit, l’aménagement n’est pas fait. Et ça c’est le rôle de l’’Etat. On doit revoir complètement le système éducatif guinéen, il faut des reformes hardies. Car ces enfants constituent notre avenir, et par conséquent nous devons les encadrer normalement. L’enfant est éduqué à trois endroits : à la maison avec ses parents, à l’école où il évolue et l’environnement qu’il fréquente ».

Au cours de la rencontre, les discussions ont aussi porté sur la prévention des conflits, les mécanismes de collecte et de traitement des déchets pouvant aboutir à la nécessité de séparer la politique du sociale. Comme le souligne Mahmoud Bah, Vice-maire de la commune de Ratoma.

« Contrairement aux autre pays, nous parlons toujours de la réconciliation, nous parlons toujours de la paix comme s’il y avait une guerre dans notre pays. Cela veut dire que  nous devons revoir notre comportement, nous allons voir comment nous allons vivre ensemble pour montrer aux Guinéens qu’il n’y a pas un guinéen de l’Est, il n’y a pas un guinéen de l’Ouest, il n’ ya qu’un seul guinéen ».

Pour sa part, la présidente de la coalition nationale d’appui à la réconciliation nationale en Guinée, Hadja Aissatou Sow a dans son discours insisté sur le partage d’échanges sur les mécanismes de collectes et de  traitement des déchets.

En tant que mère de famille, elle pense que donner une bonne éducation et bon encadrement aux enfants reste la meilleure chose qu’on peut offrir à la Guinée, car les enfants constituent l’avenir du pays.

Les participants ont dans les travaux de groupe identifié les problèmes et proposer des solutions qui seront présentées aux autorités dans l’optique de participer efficacement aux actions de développement en Guinée.  

Sylla Youn, pour earthguinea.org

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