Après le lancement officiel des activités du projet HIMO par le ministère des travaux publics qui consiste au curage des caniveaux et l’assainissement de la ville de Conakry, notre rédaction a fait un entretien avec le président de l’ONG Action Citoyenne de Guinée (ACIG), Siaka Dioubaté bénéficiaire du contrat HIMO au compte de la commune de Matoto, quartier Entag Fassa. Avec le président de ladite ONG, nous avons parlé des différents volets de ce projet, les résultats attendus et son message à l’endroit des citoyens.



Dans son intervention, Siaka Dioubaté, président de l’ONG Action Citoyenne de Guinée (ACIG) a tout d’abord expliqué que ce projet est une initiative présidentielle de création d’emplois temporaires et de redistribution du revenu national, que le gouvernement guinéen a transformé en projet HIMO (Haute intensité de main d’œuvre). Sous tutelle du ministère des travaux publics, les travaux de curage des caniveaux et d’assainissement ont été lancés le week-end dernier. Ces contrats sont conçus pour des entreprises individuelles et ONG pour l’Assainissement et Curage de caniveaux de Conakry.



Selon lui, ce projet est divisé en deux grands volets : le volet curage des caniveaux et le volet Balayage des principales voies routières de Conakry. Le premier volet qui est le volet curage des caniveaux, dans ce volet, 109 contrats d’assainissement sont signés pour une enveloppe globale 16.350.000.000 GNF soit GNF 150 000 000 par contrat.


Parlant de la modalité d’exécution du contrat, il précise que le promoteur principal bénéficie de GNF 30.000 000 au titre de la supervision du projet.



En ce qui concernant le côté employabilité du projet, il nous explique ceci :  » les 20 à 25 jeunes (en fonction de la longueur et de la difficulté́ de la zone d’intervention) sont recrutés à travers les associations et mouvements de jeunes dans la zone d’intervention par les Communes et la DNER (Directions communales des jeunes et des TP). Les 25 jeunes seront rémunérés pendant 4 mois pour un montant global de GNF 70.000.000 soit GNF 700.000 par jeune et par mois. Le ramassage des ordures par des camions est assuré par l’ANSP et les communes », a-t-il expliqué.

S’agissant du volet 2 de ce projet qui consiste au balayage des principales voies routières de Conakry, il dira ceci :  » dans le cadre du volet 2 de ce projet, il s’agit d’utiliser des femmes, qui pour la majorité, car ce sont elles les piliers de leurs familles respectives en prévoyant en plus, pour les plus méritantes un petit fonds de commerce pour une activité génératrice de revenus, à la fin du projet », a-t-il dit


Et d’ajouter:  » en accord avec les Communes et le Gouvernorat, et sur la base des voies à balayer (Autoroute et route le Prince pour les autres Communes, principales artères pour Kaloum), 1.500 femmes sont utilisées pour cette activité́ pendant 4 mois où chaque femme recevra 500.000 GNF par mois, soit un montant total de GNF 3.000.000.000″, a-t-il ajouté.



Pour terminer, il affirme que c’est l’ONG (ACIG) qui assure la sécurisation du site curé et de la sensibilisation sur l’importance d’un environnement propre. C’est ainsi qu’il lance un message aux citoyens d’accepter de jeter les ordures dans les poubelles. Il y’a pas de développement sans la santé et la santé se consolide dans un espace propre.



A noter que l’ONG ACIG a été créée en 2014 au quartier Enta Fassa Commune de Matoto. Son Objectif est de promouvoir la solidarité en développant les activités de prévention, de protection de l’environnement, de formation et d’animation à caractère culturel, sportif et social en direction des citoyens.


Chérif Djiba Sano pour earthguinea.org

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