Depuis quelques années, il est constaté la dégradation très poussée de nos infrastructures routières tant dans la capitale que sur les routes nationales. Cette situation qui rend la circulation difficile, est cause d’embouteillage, d’accidents, de pannes de véhicules, et impacte même les piétons.

Partout dans la capitale, des nid de poules sont constatés. Même Kaloum, Commune où siègent  l’Administration publique, la Présidence de la République, les Institutions Républicaines et Ambassades, n’est pas épargnée. Ironie du sort, les carrefours situés non loin du Ministère des travaux publics vers le port et le Ministère des Affaires Etrangères, voient leurs routes dégradées.

En cause, les chantiers inachevés, les agrégats qui traînent sur les routes, les eaux usées, les déchets brûlés en pleine chaussée, les camions-remorques pour ne citer que ceux-là.  Beaucoup de riverains quant à eux portent leur doigt accusateur sur la mal gouvernance dont souffre le secteur par le recrutement, selon eux, de sociétés qui ne respectent pas le dosage et font traîner les travaux jusqu’en saison pluvieuse pour bénéficier d’avenant.

Pour remédier à cela et rendre nos routes plus durables, le Ministère des travaux publics, par un communiqué, vient de mettre en place une brigade de surveillance et de protection du réseau routier national.

Cette Brigade aura la charge de veiller entre autres missions, à la bonne tenue du Patrimoine Routier ; à la préservation des équipements et mobiliers routiers  ainsi qu’à la répression des dommages causés à la route et ses dépendants.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’application de la Loi L/ 2016/074/AN portant Protection du Patrimoine Routier et l’Acte Additionnel ACT /SP17/02/12 de l’Espace CEDEAO / UEMOA.

Avec les efforts  du Ministère de la Sécurité et de la protection civile qui vient de lancer le Plan d’urgence de la Sécurité Routière, combinés à celui du Département de la ville et de l’Aménagement du Territoire qui prévoit dégager toutes les occupations anarchiques qui rendent la circulation difficie, une lueur d’espoir renaît chez les usagers de la route quand on sait que le taux élevé de stress à Conakry est dû au trafic routier. Des situations  qui impacte le bien être et la santé des populations et contribuent au changement climatique à cause des embouteillages qui produisent des gaz à effets de serre.

Ci -dessous, EarthGuinea.org vous propose de lire l’intégralité du communiqué.

 

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