Les militant·e·s ont exprimé leur inquiétudes quant aux impacts du projet d’exploitation du pétrole sur l’environnement et sur les moyens de subsistance des communautés locales

Les militant·e·s pour le climat de la République Démocratique du Congo (RDC) ont exprimé leur vive opposition au projet d’exploitation du pétrole dans le Parc national de Virunga. Dans un court-métrage intitulé ‘Virunga Zéro Fossile’,  qui a été lancé aujourd’hui à travers le monde par 350Africa.org, les militant·e·s ont exprimé leur inquiétudes quant aux impacts du projet d’exploitation du pétrole sur l’environnement et sur les moyens de subsistance des communautés locales.

Le court-métrage, qui a été lancé lors d’un webinaire, met en évidence le danger que représente l’exploitation du pétrole dans cette zone pour le parc national et les communautés locales. Tout comme le Parc national de la Salonga, deuxième plus grande réserve de forêt tropicale, ces zones vulnérables pourraient être vendues aux enchères dans le cadre d’une nouvelle série de permis d’exploration (https://reut.rs/3h8rGBJ), qui mettraient en péril non seulement les espèces en voie de disparition mais également la source de revenus de nombreuses communautés locales.

A travers cette pétition (https://bit.ly/3jB3Jo7), les militant·e·s pour le climat lancent un appel à la solidarité pour mettre fin à l’exploitation du pétrole dans la zone, afin d’éviter les effets néfastes sur les communautés et l’environnement.

Landry Ninteretse de 350.org a déclaré: « Le Parc national des Virunga est l’une des zones les plus diversifiées au monde en termes de biodiversité. Toute activité pétrolière dans le parc et ses environs pourrait endommager de façon permanente les riches écosystèmes et la biodiversité de la zone et avoir un impact négatif sur des centaines de milliers de membres des communautés dont les moyens de subsistance dépendent des ressources et activités du parc. Le gouvernement de la RDC doit donner la priorité à l’environnement et à la population, plutôt que de favoriser les intérêts des sociétés titulaires de permis d’exploitation. »

André Moliro, militant pour le climat en RDC rappelle: « Le gouvernement doit agir dans l’intérêt de ses populations en les protégeant et en créant des opportunités qui sont favorables aux moyens de subsistance des communautés et qui protègent les ressources naturelles de la région. L’accès à une énergie propre fait partie du développement durable et les  engagements en matière d’atténuation des changements climatiques doivent orienter les efforts visant à développer des sources d’énergie alternatives et renouvelables. »

Justin Mutabesha, militant pour le climat basé à Goma en RDC, souligne : « Nous devons impérativement diligenter nos actions et appuyer l’effort de préservation des écosystèmes et l’accès à une énergie propre. La priorité du gouvernement devrait donc être de veiller à ce qu’aucune activité pétrolière ou pollution n’ait lieu dans Virunga et d’accélérer la mise en place de moyens de subsistance durables pour les populations et les écosystèmes de la région. »

Entre 2005 et 2010, le gouvernement congolais, à travers le Ministère des hydrocarbures, a approuvé des contrats de concession pétrolière en faveur d’entreprises étrangères de combustibles fossiles comme Efora, Total, Socco, Dominion Petroleum en vue de l’exploration et de la réalisation des tests sismiques. Cette démarche est contraire à l’Ordonnance-loi 69-041 du 22 août 1969 sur la conservation de la nature et aux conventions internationales ratifiées par la République démocratique du Congo (RDC).

Suivez le documentaire : Virunga Zéro Fossile (https://bit.ly/3qDvLke)

Distribué par APO Group pour 350.org.

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350Africa.org
Christine Mbithi
E-mail : christine.mbithi@350.org
Téléphone : +254725906695

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