http://institutfrancais-burkinafaso.com/wp-content/uploads/2016/07/plastique-630x320.jpg

De nouvelles formes d’activisme naissent en Afrique depuis quelques années pour informer et sensibiliser les populations sur les dangers de l’utilisation des sachets plastiques et des causes du changement climatique en général.

Au Sénégal, les activistes de   »Y’en a marre » ont créé le JT RAPPE, un style journalistique particulier qui associe l’information au rap en français et en wolof. Une initiative qui fascine bon nombre d’internautes.

Dans cet épisode, XUMAN parle du danger des sachets plastiques et son  impact pour l’homme et l’environnement.

Malgré l’interdiction par le Gouvernement, les sachets plastiques sont encore utilisés dans les marchés. Selon les marchants, le Gouvernement n’a pas proposé de solutions alternatives comme les sacs en papier et autres formes moins polluantes comme le rapporte Sarah Sacko de France24.

En Guinée, un collectif de musiciens appelé BOSTAPE chante également pour sensibiliser contre le changement climatique. D’un style engagé et éducateur, le groupe organise souvent des concerts, des ateliers de chants, de dessins avec les enfants, des retraites sur des îles, des séances de sensibilisation sur les polluants. Ils étaient à la COP22 à Marrakech au Pavillon Guinée où Ségolène Royal, à l’époque Ministre française de l’écologie, a apprécié les messages prônés. Ils viennent de lancer un autre concept appelé GREEN MUSIC.

Nombreux des pays d’Afrique se retrouvent pollués à cause des sacs plastiques. Est ce par habitude des citoyens? Par accessibilité? ou encore par profit des fabricants et des revendeurs?

Pour arrêter les hors la loi et les contrebandiers  du plastique et veiller à l’application de la loi, le RWANDA a créé des brigades spéciales qui scrutent tous les coins et recoins de Kigali et ceux, jusqu’à la frontière avec l’OUGANDA.   »une ville belle et propre est un chemin vers le développement’‘ a indiqué le Ministre des Ressources Naturelles  du Rwanda, un des artisans de cette lutte.

En côte d’ivoire, une loi interdit la production, l’importation, la commercialisation, la détention ou l’utilisation des sachets plastiques depuis 2013. Le décret prévoit jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et jusqu’à 1 million de francs CFA d’amende. Dans les différents commerces, les sacs sont devenus payants. Malgré ces mesures, les sachets continuent à être utilisés par endroit.

Au Maroc, la guerre est lancée contre les sachets plastiques. Depuis leur interdiction en 2016, plus 421 tonnes de plastiques ont été saisies. L’opération « Zéro Mika »  (« zéro plastique » en arabe) a permis  de saisir au trimestre 2017,  36 tonnes de sacs en plastique et 51 machines  dans des opérations de démantèlement de plusieurs unités clandestines de fabrication, selon un communiqué du Ministère de l’intérieur.

Pour assurer la mise en oeuvre de cette loi, un fonds de 20 millions d’euros été mis en place par le ministère de l’Industrie pour accompagner les entreprises touchées par la loi. Désormais, ce sont des sacs en tissus qui sont produits comme substituts pour les utilisateurs.

Loi interdisant les sachets plastiques au Maroc Interdiction de la fabrication, de l’importation,…de sacs en matières plastiques

Selon de récentes études, depuis 1950, l’homme a produit plus de 8, 5 milliards de tonnes de plastiques soit le poids de 80 millions de baleines. Ce rapport  publié le 19 juillet 2017 dans la revue Sciences Advances décrit le plastique comme troisième matériau le plus fabriqué par l’homme après le ciment et l’acier.

Si des mesures urgentes ne sont pas prises, ce chiffre pourrait triplés en 2050 soit 25 milliards de tonnes de plastiques sur terre.

La solution: Réduire,Réutiliser,Récycler plus tard bannir avec par la production des modèles  biodégradables ou en papier.

La rédaction de EarthGuinea.org

earthguinea@yahoo.fr

 

 

Leave A Comment